Amicale des anciens et anciennes élèves des Ecoles Normales d'Arras
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"La ringuinguette" est l'hymne des normaliens de l'EN d'Arras, entonné en chœur dans toutes les grandes occasions. (Pour la partition et les paroles voyez la rubrique : l'hymne dans le menu Riguinguette)

Mais "La Riguinguette" est aussi le titre du journal coopératif bimestriel des normaliens d'Arras.

La rédaction en est réalisée par six élèves de quatrième année qui reçoivent des articles de tous leurs camarades poètes, écrivains, fantaisistes, dessinateurs, reporters, etc…

Les articles sont soumis au visa de M. le Directeur avant de pouvoir être imprimés, car il en assure la gérance.

Afin d’éviter une pénurie d’articles en fin d’année et une trop grande diversité entre deux numéros, certaines rubriques sont instaurées en début d’année scolaire : voyage de promotion, tribune libre, portrait-robot, lu, entendu, vu pour vous ; cette sélection donne au journal une valeur certaine, et amène sa grande diffusion : 800 exemplaires en moyenne.

Un commentaire de Pierre Lampin

Le "statut" de la Riguinguette avait été déposé à la préfecture il y a bien longtemps, ce qui obligeait le responsable à aller y déposer un exemplaire de chaque numéro qui sortait. Ces exemplaires sont sans doute arrivés aux AD.

A l' époque, la frappe se faisait à la machine sur stencils "gestetner" et la machine à écrire de la Riguinguette avait sans doute "connu la guerre".

Lorsque le stencil "Gestetner" était prêt à être placé sur la machine, il était le plus souvent barbouillé de rouge à ongle. Tout rédacteur de la Riguinguette se devait d' avoir en effet auparavant quémandé un fond de flacon (avec son petit pinceau!) à une copine: c' était le seul moyen de corriger les fautes de frappe ou les erreurs de tracé. Le travail se faisait donc dans une ambiance odorante particulière faite d' un mélange de senteurs de stencil, d' encre d' imprimerie et de vernis à ongle.

Pour faire des traits et d' autres illustrations, il y avait une petite trousse d' outils ressemblant vaguement à des outils de dentistes. L' un d' eux comportait une roulette à pointes qui, en perçant le stencil, donnait un "trait" fait d' alignement de points au tirage. On pouvait utiliser aussi une plaque comportant une multitude d' aspérités: le stencil était posé dessus et frotté. Les petites pointes perçaient le dit stencil en donnant une sorte de surface "hachurée" grise.

Faire un dessin humoristique, par exemple, n' était donc guère facile!

Par la suite est venu le stencil "électronique", mais c' était bien des années plus tard.

Quelques exemplaires promo 60-64 (que nous devons pour la plupart à Christian SANTERNE 60-64 et à Bruno PETIT 60-64)

D'autres exemplaires (faisant partie des archives de l'amicale et/ou celles de Pierre Lampin 54-58)


Si vous pouvez nous aider à retrouver les dates inconnues ou si vous voulez nous faire parvenir d'autres numéros.....N'hésitez pas à